Chacune des 7 orientations retenues par les partenaires présent un angle différent pour jauger les actions réalisées ou à mettre en oeuvre afin de soutenir la transition vers l’école. Elles servent de bases à la réflexion, aux discussions et à la bonification de nos pratiques.

(1) Affirmer que l’enfant est au centre de sa transition vers l’école

En s’assurant que :

  • Les actions posées tiennent compte de tout le vécu de l’enfant au fil de cette transition.
  • L’enfant est un participant actif de sa transition vers l’école
  • L’unicité de chaque enfant – et de ses histoires personnelles – est reconnue.
  • Une image positive est construite pour chaque enfant, dans laquelle ses différentes sont reconnues et accueillies comme des leviers pour poursuivre ses apprentissages.
  • Chacun d’eux arrive à l’école en étant, à sa façon, compétent et créatif. Chaque enfant a déjà acquis de nombreuses connaissances et a la curiosité d’en apprendre davantage.
  • L’adulte démontre sa curiosité de connaître l’enfant – de même que sa famille – à partir de ses forces et de ses besoins, mais surtout en s’intéressant à la façon dont celui-ci développe son identifié en relation avec son nouvel environnement.
  • L’adulte découvre l’enfant dans une optique de développement global, c’est-à-dire en considérant globalement, sans les compartimenter, toutes les sphères de son développement.

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(2) Affirmer que les parents jouent un rôle essentiel dans l’accompagnement de leur enfant dans sa transition vers l’école

En considérant que :

  • L’accueil d’un enfant à l’école sous-entend aussi l’accueil de sa famille.
  • Les parents vivent eux aussi une transition qu’ils abordent avec leur propre vécu face à l’école et avec différents besoins : être informés, écoutés, rassurés, etc.
  • Le parent – autant le père que la mère et/ou les proches significatifs – est partie prenante de la transition vers l’école de son enfant et y joue un rôle actif.
  • La reconnaissance du rôle du parent s’exprime tout au long du continuum d’actions posées au cours de la transition.
  • Les canaux de communication pour l’échange d’information entre les parents et les partenaires du milieu sont bidirectionnels.
  • Le temps à investir pour créer des contacts significatifs avec les familles doit être reconnu et valorisé.

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(3) Veiller à rejoindre tous les enfants et familles, surtout les plus vulnérables, lors de la transition vers l’école

En considérant que :

  • La période de transition vers l’école crée des occasions pour les enfants -et leur famille-de développer une relation positive envers l’école et de consolider leur identité.
  • La transition vers l’école peut devenir une période de vulnérabilité accrue pour certains enfants et leurs familles. Une vigilance est nécessaire pour soutenir les enfants et familles qui sont plus vulnérables face à la transition vers l’école.
  • Il est essentiel d’être particulièrement sensible au vécu des enfants provenant de mi lieux défavorisés sur le plan socio­économique, de ceux dont la famille a récemment immigré et/ou qui sont en immersion linguistique, de ceux qui sont plus fragiles dans une ou plusieurs sphères de leur développement.
  • Il convient d’ajuster le soutien aux besoins de ces enfants et familles, afin que tous aient une chance égale de vivre une transition harmonieuse (selon les principes de l’universalisme proportionné et de l’éducation inclusive).
  • Il y a autant de stratégies pour s’assurer de l’accessibilité du soutien offert qu’il y a d’enfants et de familles. li faut donc prévoir le temps nécessaire pour réfléchir à chaque situation. Certains enfants sont plus difficiles à rejoindre pour les intervenants (notamment s’ils n’ont pas fréquenté de service de garde éducatif au cours de la petite enfance).

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(4) Se soucier de la qualité des relations qui se construisent au cours de la période de transition

En considérant que :

  • Les relations d’attachement construites au cours de la petite enfance sont des piliers pour la transition de l’enfant vers l’école. Elles sont favorisées par un lien de confiance solide entre les différents milieux concernés par la transition.
  • Il est important de se soucier de toutes les figures d’attachement potentiellement significatives pour un enfant, et ce, dans l’ensemble de son expérience de transition et au cours de l’ensemble de sa journée à l’école.
  • La stabilité de ces relations est importante pour accroitre le sentiment de sécurité affective des enfants.
  • La qualité des relations que la famille développe autour de la transition vers l’école est également très importante.

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(5) Valoriser une culture d’accueil des enfants, des familles et des communautés

En considérant que :

  • Cette culture d’accueil et d’ouverture est portée par tous les partenaires qui œuvrent autour de la transition scolaire.
  • La collaboration entre les partenaires débute par la connaissance et la mise en valeur des actions déjà entreprises par chacun autour de la transition et de l’accueil des familles.
  • Le point de vue des enfants, des parents, des partenaires et de la communauté est tour à tour considéré dans les réflexions et la planification de cet accueil.
  • La transition vers l’école est une période qui peut s’étendre sur un an ou deux selon les enfants et les familles, jusqu’à ce que le sentiment d’appartenance au milieu scolaire soit consolidé.
  • Il est important de respecter les différences d’un milieu à l’autre, d’une école à l’autre, afin de leur permettre de proposer des actions qui s’ajustent aux spécificités de leur communauté.

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(6) Viser la continuité éducative entre les milieux de la petite enfance et du réseau scolaire

En s’assurant que :

  • Il y une volonté d’identifier et de comprendre les facteurs de continuité éducative entre les milieux de la petite enfance et l’école (similitude entre les programmes éducatifs, langage commun, outils partagés, etc.). Des espaces d’échanges entre le milieu de la petite enfance et le milieu scolaire sur des thèmes pédagogiques et sur des approches éducatives sont créés et valorisés.
  • Tous les acteurs de la petite enfance sont considérés : les services de garde éducatifs, les maisons de la famille, le réseau de la santé et les autres organisations municipales et communautaires impliquées. Ils contribuent tous, à leur façon, à la construction du continuum éducatif en petite enfance.
  • Tous les acteurs du milieu scolaire sont considérés, notamment les services de garde scolaires et les services de soutien aux élèves. Ceux-ci sont également porteurs de la vision éducative de l’école.

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(7) Coordoner le plan de transition de façon écosystématique

En considérant que :

  • L’.approche écosystémique place l’enfant au centre,en relation avec toutes les personnes significatives qui l’entourent, et stipule qu’il faut tenir compte de chacun des systèmes dans lequel l’enfant évolue et de leurs interrelations.
  • Il est essentiel d’y reconnaître et d’y valoriser les forces et l’expertise de tous les partenaires, que ceux-ci viennent du milieu scolaire, du milieu de la petite enfance, du réseau de la santé, de la famille ou de la communauté.
  • Le partenariat doit être construit sur la base de relations réciproques, bienveillantes et respectueuses.
  • Il est nécessaire de reconnaître le temps requis pour le développement de tels partenariats.
  • Le plan de transition doit impliquer l’ensemble des partenaires, et ce, tout au long des étapes de planification, de coordination ainsi qu’aux moments décisionnels.
  • Un plan de transition permet de cibler des indicateurs précis qui aideront à documenter les actions mises en place et leurs retombées.

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